Pour commencer, compte tenu des nombreux problèmes, nous savions qu’il n’y aurait pas assez de temps pour discuter de tout en commençant à 14h30 et pour finir vers 17h. Nous avons donc pris les devant et envoyé par e-mails ce que nous avions à dire à la sous-préfecture et aux participants de cette CSS. Nous demandions à ce que ces documents soient joints au compte rendu de CSS mais cela nous a été refusé par Christian Pouget (Sous Préfet).
Liste des documents fournis:
– réflexions et questions sur VALORBI
-frise historique des fuites de méthane2
-une copie de l’article précédent du blog: « Pour les odeurs une amélioration fragile, pour les eaux c’est lamentable »
– mail aux participants à la CSS
– et enfin ces photos prises la veille à la fermeture de l’ISDND le 05/12/2019
1 / CSS de VALORBI:
Nous n’allons pas tout évoquer il y aura un compte rendu officiel par la suite, nous nous contenterons des informations les plus marquantes. La Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée (CABM) nous présente les lieux ou elle conduit ses refus de tri, bien sûr il y a la décharge de St Jean de Libron et aussi bien d’autres sites plus lointain. Nous demandons alors pourquoi ils ne vont pas à la décharge de Montblanc bien plus prés. Surtout que cette dernière est en pour-parler de traiter les déchets lointain de Montpellier ce qui est un peu en contradiction avec le principe de proximité.
La réponse est que la décharge de Montblanc n’a pas d’autorisation pour accueillir du putrescible autre que celui du SICTOM de Pézénas Agde. Cela est une bonne chose, car nous sommes également riverain de cette décharge. C’est toute l’absurdité de ce dossier, la préfecture autorise deux méga décharges sur le même secteur (soit une autorisation de 200 000 t / an dont une partie sur une très vieille décharge de 40 ans, très polluante et au milieu d ‘ habitations: la décharge de St Jean de Libron). La DREAL nous informe que les déchets de Montpellier annoncés par la presse seront probablement des encombrants comme des meubles.

Pour la pollution des eaux du ruisseau prés de VALORBI (voir: réflexions et questions sur VALORBI ), de toute évidence le signalement avait déjà été fait à la mairie qui avait semble-t’il avertit la DREAL et un contrôle avait déjà eu lieu mais n’avait pas encore aboutit à trouver le responsable. Lors de cette réunion, au cours d’un échange entre M. Ménard (maire de Béziers) et M. Renau (responsable des déchets à la CABM), nous avons appris en même temps que la DREAL, qu’une inspection des canalisations par caméra avait révélé que c’était bien VALORBI qui pollue le ruisseau depuis des années. Face à ces révélations, la DREAL annonce qu’elle va demander des mesures complémentaires.
Nous apprenons également par M. le Sous Préfet et la DREAL qu’un arrêté de mise en demeure à été pris le 04/12/2019. Mais par manque de temps, cet arrêté ne nous sera pas présenté. Nous l’avons eu par la suite par nos propres moyens …. Le voici: AP MD VALORBI 2019-I-1547 du 4.12.19 – CABM à BEZIERS
Pour résumer, suite à une inspection du 9 avril 2019, 7 mois et demi plus tard une mise en demeure est signée du préfet de L’Hérault, c’est très long. En comparaison, suite à l’incendie de Lubrizol à Rouen le préfet n’a mis que 2 mois et demi pour autoriser la réouverture partiel de l’entreprise, c’est très rapide. A croire que l’Etat préfère préserver les pollueurs plutôt que l’environnement.
Voila ce qu’a constaté la DREAL le 9 avril 2019
- que VALORBI traitait plus d’ordures que ce qu’elle était autorisée (200t / jour)
- VALORBI ne les traite pas en 24 heures, ce qui est contraire aux dispositions réglementaires.
- que des eaux de ruissellement en contact avec des déchets sortaient du site sans traitement préalable. Cette remarque avait déjà été formulée en novembre 2018. Cela doit correspondre aux points 3 et 4 du document que nous avons remis sur VALORBI.
- qu’un robinet d’incendie était hors service.
VALORBI traite trop d’ordure car effectivement elle à pris des tonnages supplémentaires en janvier 2018 (SITOM Littoral + Agglo du Grand Orb) sans pour autant avoir l’infrastructure nécessaire, ce qui explique pourquoi autant de matière fermentescible s’est retrouvée enfouie illégalement à la décharge de St Jean de Libron. A présent 6 tunnels de stabilisations supplémentaires sont programmés pour les années à venir pour 2,5 millions d’euros afin de faire face aux volumes: 2 tunnels pour le compostage des déchets organiques provenant de tri sélectif que l’exploitant va expérimenter l’année prochaine dans certains quartiers de Béziers. C’est plutôt une bonne nouvelle pour se préparer à 2023 ou cela deviendra obligatoire. Avec le tri à la source,VALORBI devrait enfin pouvoir commencer à valoriser la matière organique de nos poubelles …
Les 4 autres tunnels, c’est pour les ordures ménagères, mais, est ce pour produire les 15% de compost comme prévu avec le TMB (tri mécano biologique)? Ou est ce pour stabiliser toutes les ordures ménagères afin de pouvoir les enfouir de nouveau à la décharge de St-Jean-de-Libron? Cela serait à nouveau la porte ouverte au putrescible à moitié stabilisé…. Nous ne sommes pas près de l’accepter vue qu’il faut plus de 2 ans aux autorités pour faire en partie cesser les odeurs de biogaz chez les riverains de la décharge.
Sinon pour faire court, VALORBI ne valorise que 3% des déchets avec son TMB tout neuf à 10 millions d’euros contre 40 à 60 % initialement prévu. Elle fait aussi à priori de l’évaporation d’eau à hauteur de 22% mais compte tenu du constat du rejet d’eau noire dans le milieu naturel, on peut se poser des questions sur la réalité de l’évaporation. L’exploitant s’en défend compte tenue que leur enquête sur les eaux nauséabondes du ruisseau, leur a révélé que cela provenait de la zone de lavage.
De même nous avons eu l’explication de pourquoi le bassin de décantation est vide après l’épisode méditerranéen d’octobre. C’est parce qu’ils l’ont vidé, de peur d’un nouvel épisode méditerranéen. Nous apprenons donc que les eaux de ce bassin vont à la station d’épuration et non dans le milieu naturel comme nous le pensions.
Alors tout les plastiques retrouvés dans le fossé après l’épisode méditerranéen proviendraient de la zone de lavage ? Cela reste incompréhensible pour nous, il nous faudra sans doute visiter l’installation de VALORBI pour mieux comprendre.

2 / CSS de l’ISDND de St Jean de Libron
Idem un compte rendu officiel sera réalisé donc nous ne parlerons que des éléments forts de cette CSS. Suite à l’intervention des différents intervenants, le constat est à l’amélioration.
Objectivement depuis que la société de M. « Colar? » intervient sur le site pour gérer le captage et le brûlage du biogaz, la situation sur le gazage des riverains s’améliore, mais nous exprimons une réserve vis-à-vis des fumées de leur torchère, nous en reparlerons plus tard. Cette amélioration est confirmée par Environnement Air, la société qui détecte les fuites de méthane sur le site, par contre nous constatons qu’il y a beaucoup de points de fuites même sur les casiers fermés ce qui n’est pas rassurant pour l’avenir compte tenu de la multiplication des casiers et des grosses quantités de putrescibles enfouis dans l’illégalité en 2018.
Atmo, confirme également cette amélioration, la remorque d’analyse de l’air mise en place sur le site semble efficace pour détecter les H2S issus de l’activité d’enfouissement (fuites de Biogaz) qui incommodent les riverains, par contre, pour les fumées de torchère il nous semble que la remorque passe complètement à coté, nous en reparlerons lors d’un autre article. Cette amélioration ne doit pourtant pas cacher la réalité, car pour des riverains proches ou situés dans un courant d’air privilégié des biogaz, la situation reste préoccupante et nous avons signalé à l’ARS que même des gazages au taux inférieur aux Valeurs Toxiques de Références (VTR) sont problématiques et agissent sur la santé des riverains. L’ARS nous confirme alors que la référence à prendre en compte est celle de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) de 7µg / m³. Les taux de H2S doivent donc être inférieurs à 7µg / m³ par demi heure.

Cet extrait de l’étude ATMO, nous explique que les odeurs peuvent être ressenties dès 0,7 µg / m³ et que l’OMS préconise une valeur guide de 7µg / m³ à ne pas dépasser. Nous voyons qu’en 5 mois les concentrations ont souvent effleuré cette valeur et l’on dépassé 295 fois. Soit 1 heure par jour en moyenne de dépassements de cette valeur au quelle on peut ajouter les heures d’odeurs perceptible et incommodante mais en dessous de cette valeur donc non prise en compte et pourtant pénible. Nous comprenons donc que la situation reste pour le moment officiellement problématique et non satisfaisante.
Lors de cette CSS, nous n’avons pas eu le temps d’évoquer le sujet de la pollution des eaux souterraines pour laquelle entre autre une étude hydrogéologique aurait du être réalisée depuis des mois et qui a été rappelé lors de l’arrêté de mesures d’urgences du 15/07/2019 :AP2019-I-909 150719 ISDND SJ de Libron, Mesures Urgence (lixiviats, étude hydrogéo., déchets hors casier).

Cette étude nécessitera de sérieuses explications sur les pollutions souterraines et sur le positionnement des piézomètres. A cette occasion nous espérons que cette fois M. le Sous Préfet va prévoir assez de temps pour en parler.
Par contre le sujet des eaux noires dans le ruisseau à été brièvement abordé. La source serait des déchets enfouis sans autorisation et hors casier dans les années fin 1990, nous faisons remarquer face à cela que les déchets ont été retrouvés fumant 20 ans après leur enfouissement. Donc il faut que les autorités prennent conscience que ce qu’ils laissent accumuler dans cette décharge va être problématique durant les 20 ans à venir, c’est pour cela que nous demandons l’arrêt définitif du putrescible sur cette décharge. Nous n’aurons pas le temps non plus d’aborder les solutions envisagées pour faire ces cesser cette pollution. Nous constatons que l’exploitant a mis 20 ans pour découvrir la provenance des ces eaux noires suite à une dénonciation sur facebook, sinon cela durerait encore …. Cette gestion du « pas vu, pas pris » n’est plus supportable.
Cette vidéo https://www.facebook.com/1188755741275878/posts/1231898496961602/ à été filmée et diffusée sur facebook le 25 novembre 2018.
Le lendemain l’exploitant fait un signalement à la DREAL d’après cet extrait du rapport d’activité de 2018.
Cet extrait nous interpelle et nous nous demandons si le directeur DTEGD est allé sur le site pour constater par lui même la situation décrite par l’adjointe responsable.
Car nous avons le sentiment que cette déclaration à la DREAL était une mise en scène pour justifier les eaux noires dans le ruisseaux suite à la diffusion de cette vidéo sur Facebook.
Pourquoi ce sentiment? réponse en photos


Ce sentiment de mise en scène augmente avec la suite des investigations de la CABM, qui nous laisse comprendre que les eaux noires du ruisseau n’ont rien à voir avec un débordement du bassin de lixiviat compte tenue qu’elles proviennent de déchets enfouis il y a 20 ans hors casier. Nous suspectons que cette pratique de mise en scène vis-à-vis des autorités soit une habitude.
Lors de cette CSS, nous avons pu aborder également le sujet des plastiques dans le ruisseau. C’est Mr Pujol (technicien à la CABM) qui nous en donne l’explication. Cela proviendrait du casier de Béziers 2 qui se serait éventré avec les grosses précipitations, les déchets seraient alors tombés dans le bassin de lixiviat ce qui l’aurait fait déborder et les plastiques auraient fini dans le ruisseau.

Face à cette explication, nous reconnaissons que les 200 mm de pluie tombée en 6h ont fait des dégâts sur Montimas. Donc que le casier Béziers 2 se soit éventré, est tout a fait possible bien que nous n’ayons aucune photos pour nous le confirmer. Cela expliquerait les plastiques dans le ruisseau.
Mais cette version est fortement mise en doute par les riverains ayant pris des photos les jours suivant l’épisode méditerranéen. Pour eux les plastiques viendraient des déchets non recouverts qui ont ruisselé. Et le bassin de lixiviat à débordé car l’eau qui arrivait du chemin n’avait d’autres choix que d’aller dans les lixiviats.

Par contre que l’eau ait acheminé les déchets non recouverts du casier en exploitation, en ruisselant sur les couches d’argile imperméables est fort probable. Voir photos ci dessous.
On nous fait également remarquer que le ruisseau a été nettoyé.

Au cours de cette CSS, il faut savoir que les esprits se sont un peu échauffés. Car dès que les politiques se sont absentés (M. Ménard et M. Renau) M. Christian Pouget a mis la pression, car sous prétexte d’un autre rendez-vous dans 10 mn, il nous a demandé de ne plus interrompre les intervenants par des questions. Nous n’avons été autorisés qu’à poser à nouveau quelques questions à la fin. Nous nous y attendions, c’est pour cela que nous avons envoyé des documents avant la réunion.
Avant que M. Renau (responsables des ordures à la CABM) ne parte, celui-ci pour contrer nos photos de non recouvrement de la veille au soir, a présenté une photo que ses services lui ont transmis. C’est une photo du casier en cours d’exploitation sous un autre point vue, qui laisse penser que ce casier est recouvert de terre le jour de la CSS à 11h. Qu’est-ce que cela signifie? Un recouvrement à 11h alors qu’ils sont en pleine activité? Quel est le but de cette manœuvre? Est ce pour nous discréditer?
Résultat: l’exploitant (la CABM) n’aura absolument pas à se justifier de ce non respect des règles pourtant très mal vécu par les riverains exposés aux gaz. Il faut bien comprendre que le non recouvrement est vécu comme de la provocation et une faute grave, car Environnement Air met en évidence qu’il y a des fuites de méthane au niveau des déchets non recouvert et Atmo met en évidence que les odeurs sont principalement la nuit. Nous avons le sentiment que Mr Christian Pouget (Sous Préfet) cautionne l’infraction malgré les mises en demeures sous prétexte que c’était recouvert à 11h le lendemain matin, peut être pense t’il que nous mentons…
Pourquoi avons nous l’impression que Mr Pouget cherche toujours à défendre le point de vue de la CABM plutôt que la population soumise aux nuisances? C’est parce que nous n’avons pas entièrement confiance en son action que par lettre recommandée du 19/09/2019 adressé au préfet de L’Hérault et sous couvert de la Sous préfecture de Béziers, nous demandions un entretien avec M. le préfet de l’Hérault et non M. le sous préfet de Béziers. Nous n’avons obtenu a ce jour aucune réponse.
Au cas ou cette photo présentée par M. Renau avait pour objectif de nous discréditer, nous publions quelques photos supplémentaires du jeudi 5 décembre à la fermeture, afin de montrer qu’il est très facile de connaitre la vérité. Car ce soir là, il y avait du monde sur la décharge (des témoins potentiels !!!). Mr Pouget va t’il demander une enquête pour éclaircir cette situation? L’avenir nous le dira mais nous nous faisons peu d’illusion car jusqu’à présent ce genre de manœuvre de la CABM a toujours été laissée sans suite.









Ce n’est pas la première fois que nous mettons en doute la parole de responsables des ordures de la CABM et notamment vis à vis des recouvrements, cela fait des années que l’association de quartier le dénonce. Pour mettre un terme à cela il suffirait pourtant, d’avoir de la vidéo surveillance avec enregistrement. La DREAL peu parfaitement imposer à la CABM de prouver les recouvrements quotidiens (constats d’huissier, vidéos…..). Réfléchissez y, messieurs les responsables politique et messieurs de la préfecture, la situation est très sensible et votre mépris est visiblement grandissant…
Pourtant un soir de match, Mr le sous Préfet a été informé par un riverain des non recouvrements en lui montrant ces photos du 11 octobre 2019 vers 17h00 ( voir photos ci dessous). On y voit des personnes récupérant des bricoles sur les déchets non recouvert et il y a même la présence d’ un pneu, c’est interdit aussi… Deux infractions ce soir là, même trois avec les intrusions et les risques que cela engendre. Un simple mégo de cigarette sur une fuite de biogaz et c’est le drame pour ces gens et pour les riverains (fumées toxiques si incendies voir même explosion).
Absolument certain de leur totale impunité, dés le lendemain de la CSS le mépris et l’infraction de non recouvrement continu. C’est totalement révoltant pour ne pas dire « dégueulasse ». Cela restera ainsi tout le week-end…. sans commentaire… Voir photos ci dessous.


Autre effet visible du non recouvrement des déchets sur le week-end suivant le 14 décembre 2019: l’envol des plastiques.





Mais les autorités continuent de ménager et de croire cet exploitant qui est notre communauté d’agglomération, c’est scandaleux et honteux …..
A cette CSS, j’ai été personnellement mis en garde par Mr le Sous Préfet, Christian Pouget qui verbalement m’a exprimé que j’étais excessif. Pourquoi ?
- Car j’ai remis en cause l’étude sur les H2S d’Environnement Air. Cette dernière utilisait une VTR (Valeur Toxique de Référence) non appropriée à la situation. Si on transcrivait cette étude avec la VTR approprié, celle correspondant aux expositions supérieur à un an. Cette étude montrerait des dépassements en moyenne de 5 fois la VTR sur les capteurs placés chez les 3 riverains entre le 7 février et le 8 mars 2019. Bien que Mr le sous préfet m’accuse de contester les études qui ne me plaise pas, c’est bien les autorités (ARS, DREAL, préfecture) qui ne tiennent pas compte d’une étude qui dérange. Car pour eux, cette étude n’est pas sérieuse.
- car j’ai évoqué un scandale quand suite à une de mes questions, Environnement Air nous dit qu’il n’y a pas d’autres études que celle du 7 février au 8 mars, alors que ses capteurs sont restés chez les riverains jusque fin avril . C’est fort regrettable car avril 2019 a été un mois difficile pour les riverains et nous aurions aimé avoir les résultats jusqu’à la 1ère quinzaine d’Avril. Ensuite ATMO arrive et prend le relaie.
- Alors j’ai rajouté que forcément, Environnement Air étant payé par la CABM, ne va pas publier une étude compromettante. Cela n’a visiblement pas plu à M. le Sous Préfet. Mais c’est la réalité car des données ont bien été enregistrées par les capteurs, donc si il n’y a pas de rapport supplémentaire c’est sous les directives du donneur d’ordre, la CABM. Rappelons qu’en conférence de presse du 09/01/2019 devant les journalistes, M. Renau promettait la pose de capteurs dans les 15 jours chez des riverains. Pour finalement ne divulguer que 1 mois de résultat et encore par le biais du tribunal administratif et avec une conclusion erronée à leur avantage.
Cette décharge pollue l’air, les eaux souterraines, les eaux de surfaces, a déjà subit un incendie, il ne manque plus qu’une explosion ou un nouvel incendie et nous aurons subit la total. Mais rien n’est impossible, la décharge de la CABM à Sérignan à bien brûlée cet été, sans polluer parait-il (La CABM viendrait-elle de trouver un moyen révolutionnaire de gérer les ordures sans polluer ???).
- La manière dont l’autorisation de prolongation de février 2018 à été obtenu (études d’impact biaisé, aveuglement face aux pollutions des eaux souterraines, aucun contrôle de l’air rendu obligatoire malgré les plaintes,…..) alors qu’une autre méga décharge à été autorisée dans le même secteur est tout simplement immoral.
- L’absence de réactions de la CABM et des autorités malgré des alertes de riverains et les plaintes réglementaires. Il faudra une manifestation et des constats d’huissier pour avoir une réaction.
- L’incapacité des autorités et de la CABM à reconnaître que notre santé à été mise en danger durant toute l’année 2018. Car tous se réfugie derrière l’étude officielle ATMO démarrée seulement le 15/04/19 après 4 mois de travaux d’urgence. Travaux qui permettent aujourd’hui de capter environ 600m³/h de biogaz supplémentaire qui avant s’échappait et nous intoxiquait. Alors cette étude démontre simplement la qualité de l’air après travaux et en aucun cas ce que nous avons subit en 2018 avec des fuites de biogaz d’environ 600m³/heure.
- Les mises en scènes (ou scénario) de responsables des ordures à la CABM pour justifier d’anomalies à la DREAL.
- Le refus des autorités a sanctionner les non recouvrements journaliers des déchets et le non respect de l’interdiction d’apport de putrescibles (que nous laisse supposer la présence de nombreux oiseaux, rats et mouches).
Face à tout cela, nous sommes désolé, mais nous ne nous sentons absolument pas en sécurité dans de telles conditions. Vous (CABM et Préfecture) avez pourri 2 ans de notre vie, certains riverains ont dû prendre de lourdes décisions familiales et professionnelles. 2 ans sur une vie c’est beaucoup, malheureusement ce n’est pas fini pour certains riverains qui sont dans leur troisièmes année de gazage, et la peur que cela recommence angoisse toujours les autres.
Alors sincèrement, suis-je vraiment si excessif quand on voit que nous sommes toujours « pris pour des imbéciles par la CABM » même en pleine CSS ? avec cette photo prise à 11h le jour de la CSS pour évincer le non recouvrement de la veille au soir et l’excuse inattendu du casier de Béziers 2 éventré. Cela permet en une explication de couvrir 3 anomalies:
- cela justifie les plastiques dans le ruisseaux
- cela justifie le débordement du bassin des lixiviats
- et surtout cela permet de ne pas se justifier du non recouvrement des ordures lors de l’épisode méditerranéen qui pour nous est la cause des plastiques retrouvés dans le ruisseau.
Nous demandons donc à la DREAL et à la préfecture (par le biais de la sous préfecture) d’ avoir accès au compte rendu qui leur a été fait par la CABM suite à cette événement avec des photos, afin de nous rendre compte de la réel ampleur du problème signalé sur le casier de Béziers 2. Mais quand obtiendrons nous cette information ? dans 6 mois, 1 an, jamais ?
Le 20 décembre 2019 je me rends personnellement à proximité du site pour essayer de comprendre à quoi Mr Pujol faisait allusion lors de la CSS, car il avait préciser que s’était visible de où nous prenons des photos. Voici donc une photo de ce vendredi 20 décembre 2019 à 16h35 de ce qui pourrait correspondre à sa déclaration.

Nous constatons que l’étude d’impact, l’enquête publique, les règles de la préfecture, le suivi des eaux souterraines, les plaintes officielles d’odeurs, tout est fait pour satisfaire un folklore administratif qui se révèle être d’une inefficacité déroutante, qui ne protège ni l’environnement ni les humains que nous sommes. Seul nos interventions ont fait qu’aujourd’hui nous avons peut être évité le pire: la mort de riverains ou de salariés de la CABM.
M. le préfet de l’Hérault, nous faisons de nouveau appel à vous, s’il vous plait, apaisez les riverains en interdisant strictement tout nouvel apport de putrescible et fermer cette décharge au plus tôt.
Petite info: Nous déplorons la manière dont se déroulent les CSS, par conséquent nous soutenons l’association de quartier qui à introduit un recours en justice.
Déclaration commune CDHBM et CDASM remis lors de la CSS du 6 décembre 2019 (CSS Valorbi et ISDND)
CDHBM-CDASM communiquer de presse du 9 décembre 2019 suite à la CSS du 06/12/19
Les services de la préfecture pratiquent la rétention et la dissimulation d’informations à l’égard des riverains et des associations de défense de l’environnement, au mépris des dispositions du code de l’environnement: La Commission d’Accès aux Documents Administratif (CADA) sollicité estime que les documents sont communicables.
la CADA donne son avis favorable pour les documents demandés par le CDHBM
la CADA donne son avis favorable pour les documents demandés par le CDASM
