Effectivement les hostilités commencent avec un article sur la décharge de St Jean de Libron dans le journal de Béziers n°87 du 15 janvier 2019. Cette article met en cause les engagements non tenus de Frédéric Lacas. Vois article ci dessous.
Les riverains de la décharges sont plutôt d’accord avec cet article bien qu’il soit très provocateur, nous savons bien que c’est le style de Robert Ménard… La ville de Béziers apporte publiquement son soutien aux riverains.
Nous nous attendions donc à ce que l’agglo Béziers Méditerranée réponde à cette provocation dans son journal, ce qu’elle n’a pas manqué de faire dans Aqui n°31 du 01/02/2019.
Mais quel choc pour les riverains de la décharge de lire:
Alors que nous subissons toujours les odeurs, l’agglo ose écrire que les odeurs, c’est terminé… Pourtant Mr Renau est parfaitement au courant que les odeurs sont toujours présentes compte tenue que nous l’avertissons régulièrement de la situation par SMS, mail ou directement par contact verbal, notamment pour lui demander de vérifier que la torchère fonctionne bien car nous avons constaté que si elle s’éteint les odeurs reviennent. On nous répond même, que nous avions été prévenus qu’il pourrait y avoir des odeurs pendant les phases de travaux.
Alors nous avons patienté en silence, un mois de plus afin d’attendre la fin des travaux…
Pendant cette période de travaux, le 29/01/2019 le préfet à enfin pris un arrêté de mise en demeure envers l’agglo…. Cet arrêté remet les points sur les « I » et fixe un ultimatum à l’agglo, qui doit faire cesser les odeurs avant le 06/02/2019. Cela parait mal engagé car nous sommes le 05/02/2019 et les odeurs ont encore été présentes cette nuit….
arrêté préfectoral du 29/01/2019 de mise en demeurre
Mais la supercherie de cet article ne se contente pas de ce mensonge:
1/ des photos qui ne correspondent pas à la réalité, ce sont sans doute des photos d’archives.
Ci dessus photos de l’article et ci dessous photos récentes des travaux encours.

2/ Des faits minimisés.

3/ Des annonces médiatiques qui tardent à ce mettre en place.
Lors de la conférence de presse du 09 janvier 2019, Mr Renau annonce la pose de capteurs d’odeurs chez les riverains sous 10 jours.
Sauf qu’à présent on nous parle d’un délai de 12 semaines, alors peut être en avril…..
4/ des incompréhensions dans les chiffres.
Effectivement l’article nous explique que l’ISDND peut recevoir jusqu’à 65000 tonnes de déchets. Suite à la conférence de presse du 09 janviers 2019 deux médias publient ces chiffres ci dessous (news du Biterrois et Hérault Tribune).
Soit un total de 67 014 tonnes. Alors que l’article annonce:
Il semble que le gravat n’a pas été pris en compte dans ce calcul, c’est peut être normal, nous sommes un peu perdu…. Surtout si nous rajoutons la question suivante :
Les camions non pesés à l’entrée de l’ISDND (constat de riverains) ont-ils été pris en compte dans ces calculs?
5/ Triste constat.
374 000 € investit en urgence car la situation était devenue critique pour les riverains.
Nous pouvons déplorer :
- Le manque d’ anticipation vis à vis d’une production de biogaz trop importante provoquée par des apports conséquents de matières organiques en décharge.
- Le manque d’entretien de cette décharge pour lequel il faut pallier dans l’urgence. En effet, dans le compte rendu d’activité de 2017, un rapport d’analyse des installations de dégazage effectué par une entreprise indépendante démontre un manque d’entretien et de rigueur manifeste de la part de l’agglo (voir paragraphe ci dessous).
Pour conclure…. que l’agglo réponde aux provocations de Mr Ménard c’est tout à fait compréhensible, mais de là à écrire de tels mensonges c’est honteux et déplacés vis à vis de la population qui subit ces nuisances….Nous nous retrouvons donc à nouveau dans l’obligation de prouver que nous subissons encore ces odeurs.
A partir de demain date de l’ultimatum, si les odeurs sont toujours aussi fortes nous ne manquerons pas de le faire savoir et de procéder aux actions nécessaires pour faire cesser le problème !!!