Face à l’ampleur des problèmes d’odeurs émis par la décharge de St Jean-de-Libron, l’exploitant, l’agglo Béziers Méditerranée a organisé une conférence de presse le 09/01/2019. Prévenue par quelques médias, une petite délégation du collectif « droit à un air sain à Montimas » a réussit à se faire inviter à cette conférence. Cette invitation de l’agglo est tout à son honneur et nous témoigne désormais de sa volonté de transparence.
Devant les médias l’agglo à pris des engagements:
- installation sous 15 jours de deux capteurs chez des riverains de notre choix, pour analyser les odeurs et la qualité de l’air par un organisme d’état, Atmo Occitanie. D’autre capteurs peuvent être envisagés si nécessaire par la suite…
- Mr Renau (vice président responsable des déchets), nous a même proposé une étude indépendante par un prestataire de notre choix.
- Arrêt des apports de déchets fermentescibles à St Jean de Libron jusqu’à ce que VALORBI fonctionne correctement, ces déchets sont donc détournés sur d’autre sites.
- continuité des travaux d’urgences durant le mois de janvier (risque d’odeurs accrus) et dès février le problème d’odeurs devrait être résolu….
- visite de chantier afin de nous expliquer les travaux qui seront réalisés.
Bien entendu ces engagements nous conviennent parfaitement…la fin des odeurs dès février apaiseraient enfin tout le monde…. Mais pour le moment quelques inquiétudes subsistent:
- Le casier 4 qui a reçu beaucoup de déchets putrescibles va être amélioré mais pas fermé hermétiquement. Par conséquent, nous craignons que le retour de fortes pluies et de la douceur finissent par réactiver fortement la méthanisation et donc les fuites de biogaz.
- Nous avons également des inquiétudes vis à vis de la nouvelle torchère de chantier sans filtres, qui semble rejeter des fumées encore plus agressives que les odeurs.
C’est pour ces raisons que nous attendons avec impatience un contrôle de la qualité de l’air. Car rappelons que le quartier de Montimas se situe sous le vent dominant vis à vis de la décharge. Par conséquent nous sommes exposés aux fuites de biogaz mais aussi à présent aux gaz brûlés qui sortent de cette nouvelle torchère qui fonctionne pour le moment 24h/24h. Tout comme les odeurs de biogaz, ces fumées en fonction des pressions atmosphériques se retrouvent parfois plaquées au sol et nous les respirons. C’est moins odorant mais il semble bien que les effets indésirables se fassent ressentir sur des durées d’exposition très courte (irritation des yeux et de la gorge). La vigilance reste donc de mise !
Conférence de presse vue par les médias:
https://viaoccitanie.tv/decharge-de-beziers-une-pollution-qui-plombe-les-riverains/
Droit à un air sain à Montimas 