Effectivement :
- entre une étude d’impact malhonnête (mandatée par l’agglo Béziers Méditerranée) qui oublie ni plus ni moins dans le chapitre des odeurs les principaux riverains touchés (ceux situés sous le vent dominant, environ 250 familles) c’est énorme !!! (Voir article sérieux de l’étude d’impact )
- un commissaire enquêteur utopique qui se laisse amadouer par les promesses du permissionnaire et qui donne un avis favorable malgré les très nombreuses alertes des riverains et des associations sur les problèmes d’odeurs, de pollution des nappes… Ces derniers dénoncent également une étude d’impact complaisante.
Pourquoi utopique ? Voir ci-dessous une analyse du commissaire enquêteur sur des points forts de l’enquête.
Mais la réalité est tout autre, depuis l’arrivée de l’unité de valorisation électrique (moteur) des biogaz en 2009-2010 (Ah ! les problèmes d’odeurs commencent occasionnellement par temps humide), le tri à la source a été quelque peu mis de coté.
De plus avec la modernisation de l’ancien UVOM aujourd’hui VALORBI avec un système de tri mécanique, l’agglo a fait le choix de la quantité au détriment de la qualité. Car effectivement un tri à la source suivi d’ un tri manuel aurait permis de bien meilleurs rendements de valorisation qu’avec un tri mécanique. Alors comment le commissaire enquêteur peut-il écrire des choses pareilles, alors que l’agglo a fait le choix inverse en privilégiant la quantité ? Ce qui lui permet depuis le 01/01/2018 d’absorber les ordures ménagères de la communauté d’agglomération du Grand Orb.
Ce choix de l’agglo est cohérent avec l’installation de l’unité de valorisation électrique qui permet de valoriser les biogaz produit par les fermentations des mauvais composts qui finissent de fermenter en décharge et des ordures ménagère souillés par la matière organique. On se retrouve donc en quelque sorte avec un méthaniseur à ciel ouvert à St Jean de Libron, très polluant pour la planète.
A ce sujet, y a-t’il des prises de mesures des rejets de méthane dans l’atmosphère ? Car en tant que riverain qui subissent ces gaz, on peut témoigner qu’en début d’année 2018 l’émanation de ces gaz était colossale !
Donc ce choix fait par l’agglo est discutable mais une chose est sûre : un méthaniseur à ciel ouvert exposant les riverains aux gaz est totalement irresponsable, le lieu choisi est totalement inadapté. Je rappelle que Montimas existe et est situé sous le vent dominant vis-à-vis de la décharge contrairement à ce que laisse penser l’étude d’impact.
Pour information en Allemagne, compte tenue de l’évolution des règles qui sont désormais plus strictes, très peu de matière organique se retrouve enfouie en décharge. Cela a posé des problèmes car du coup il n’y avait plus assez de biogaz pour faire fonctionner les moteurs et créer de l’électricité. Ils ont alors dus s’adapter en créant de nouveaux moteurs. Il semble qu’à St Jean de Libron l’unité de valorisation des biogaz ne souffre pas d’un manque de biogaz ! Cela confirme qu’il y a beaucoup de matière organique enfouie . La présence des oiseaux le confirme. Les rapaces en grands nombres, laissent penser qu’il y a également des rats attirés par cette matières organiques…
Maintenant voici quelques exemples des alertes données par les associations lors de l’enquête publique:
Page 50 de l’enquête publique ( Comité du Biterrois)
Page 65 de l’enquête publique (France nature environnement)
Page 59 de l’enquête publique (comité de défense les hauts de Badones – Montimas)
- Un exploitant qui ne respecte pas ses obligations de recouvrement quotidiens.
Dimanche 25/11/18, ordures non recouvertes et encore des odeurs qui pénètrent les maisons dés le soir venu.
- Les défaillances de la DREAL qui n’oblige pas l’exploitant à recouvrir quotidiennement et c’est pourtant bien l’une de ses missions. A plusieurs reprises compte tenue des odeurs, il a été dénoncé l’arrivage excessif de matière organique sous forme de mauvais compost ou d’ordures arrivant non triées. Par exemple pendant les nuits de la féria 2018, des camions et même des camions de ramassage des ordures sont passés devant chez les riverains pour aller vider dans la nuit. Ces camions sont ils-passés sur la balance ? Etaient-ils triés préalablement ? De nuit, nous en doutons… Il serait temps que la DREAL réalise une véritable enquête sur ce qui se passe sur ce site, en interrogeant le personnel et en visionnant les enregistrements de vidéo surveillance et non pas seulement de simple contrôle administratif.
- Un préfet qui reste sourd et muet malgré la gravité de la situation et malgré qu’une centaine de plaintes aient été envoyées à la préfectures afin d’alerter… Ce dernier semble vouloir rester très complaisant envers cette collectivité locale qui pourtant gaze les riverains de la décharge ! Ceci est temporaire espérons-le…(déjà 1 an…).Malheureusement, la pollution des eaux souterraines sera irrémédiable et cela semble avoir déjà commencé…Avec plus de 1 million de m3 de déchets enfouis, on constate que les rats font de gros dégâts chez les riverains, on peut se poser la question de l’état des bâches censées protéger des infiltrations de lixivia ? Quoi qu’il en soit ces bâches se désagrègent forcement avec le temps. Compte tenue de sa proximité avec les habitants, nous estimons que cette décharge est arrivée à saturation !
De plus, M. le préfet, pourquoi y a-t-il une concentration de méga décharge dans ce secteur ? Effectivement a moins de 8 km il y une autre décharge (décharge de Montblanc) qui s’est créée récemment.
Conclusion:
Face à toutes ces anomalies grossières, les habitants de Montimas se demandent s’ils ne sont pas poussés à bout volontairement . Mais pour qu’elles raisons? Peut être pour leur proposer une solution miracle comme un deuxième incinérateur dans le biterrois (il parait que ça rapporte gros). Pour rappel au moment des élections municipale de Béziers, en réunion publique tous les prétendants à la fonction de maire avaient déclaré qu’ils seraient contre un incinérateur, conclusion quelques mois après les élections on apprend qu’un incinérateur à boue à l’Ouest de Béziers va être construit.
En Italie la mafia gère les ordures, mais en France compte tenue de ce que l’on voit, on se dit que c’est guère mieux !!! (une étude d’impact malhonnête payé avec de l’argent public par exemple).
En attendant face à cette situation une association a introduit un recours devant le tribunal administratif, nous verrons bien jusque où le système Français est prêt à aller pour défendre de telles pratiques.
Droit à un air sain à Montimas 
L’union fait la la force. Votre site est bien documenté mais difficile à lire et à exploiter. Le CID34 a disparu, le CIDES34 a pris la suite, nous sommes déclarés avec un petit budget et des compétences.
Raymond GIMILIO, Pdt. ODAM, trésorier CIDES34.
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